AD-REF 83

Bienvenue sur le site de l’AD-REF 83

L’AD-REF 83 est une association départementale (LOI 1901), créée le 18 mai 1972, regroupant des radioamateurs et écouteurs du Var.
(12/2014) Suite aux nouveaux statuts élaborés à la suite de la dissolution de l’Établissement Départemental du REF UNION, notre association change d’appellation officielle et sera désormais l’AD-REF 83 (Association Départementale du Réseau des Émetteurs Français du Var 83). Nous avons souhaité que le sigle REF 83 demeure.

Présentation

Suite aux nouveaux statuts élaborés à la suite de la dissolution de l’Établissement Départemental du REF UNION dit “REF83”,
notre association change d’appellation officielle et sera désormais l’AD-REF83 (Association Départementale du Réseau des Émetteurs Français du Var 83). (12/2014)

Nous avons souhaité que le sigle REF83 demeure.
Le siège de notre association est à l’adresse de son président.
Notre association l’AD- REF83 voit son existence certifiée par la publication au journal officiel parue le 09/09/2017,
Numéro de l’annonce : 1256
Numéro d’identification de l’association : W832003135
Numéro de la parution : 20170036
Numéro Siret : 39451361800014

Agrée par les Ministères des Armées, par l’Éducation Nationale du Var, de la Jeunesse et des Sports.
L’AD-REF-83 est une association départementale (loi 1901), du RÉSEAU DES ÉMETTEURS FRANÇAIS VAROIS, association reconnue d’utilité publique regroupant la grande majorité des radioamateurs et écouteurs d’ondes courtes du Var, créée le 18 mai 1972

Membre du REF National, association à but non lucratif, fondée en 1925, reconnue d’utilité publique par décret du 29.11.1952

Notre association AD-REF-83, dont les membres actifs forment aux examens les futurs radioamateurs, mettent en place des relais sur des points hauts afin d’en faire profiter la collectivité aussi bien en transmission numériques qu’en téléphonie, ou représentent les radioamateurs varois lors de concours nationaux et internationaux. Dès le 08 juillet 1997 le REF 83 a été une des premières associations radioamateurs à posséder son site Internet.

Le REF-83, est surtout l’animateur de la vie associative locale avec l’organisation de manifestations diverses comme des congrès, des expositions ou, plus humblement, des rencontres amicales autour d’une bonne table, ceci permettant de mieux communiquer nos idées, notre expérience et notre passion à ceux qui sont attentifs aux transmissions par radio!

Le REF-83 est également le trait d’union entre les divers radio-clubs locaux qui dynamisent encore l’activité associative comme le font les RC de Pierrefeu F6KGC, de La Roquebrussanne F8KGH et du Haut-Var F4KLZ.

Si vous êtes passionnés par les moyens de transmission sans-fils, n’hésitez pas à rejoindre l’AD-REF-83.

A quoi sert la cotisation départementale: 

Vous bénéficiez: 

Conclusion:

Les adhérents sont les piliers de l’association. Pour qu’elle vive, pour son évolution, pour son développement, il faut que nous soyons nombreux à adhérer et à participer afin d’être un groupe homogène et fort. Pour assurer la défense de nos bandes qui sont aujourd’hui très convoitées par de nombreux utilisateurs privés et commerciaux, (ceci dans des buts lucratifs) et qui sont ou risquent d’être amputées en France par nos autorités de tutelles .
Cotiser est un acte de solidarité vis à vis de l’association et de la collectivité radioamateurs et de l’association qui les représente. La cotisation est notre principal moyen de survie.

Vous trouverez dans ce site la rubrique “Adhésion” ou se trouvent le formulaire et les renseignements nécessaires pour votre inscription.
Si vous avez des questions à poser, n’hésitez pas, nous vous répondrons. 

Ces informations nous permettrons de mieux vous connaître. Elles seront utilisées pour vous informer de nos services, et ne seront pas communiquées à un tiers.
Vous disposez d’un droit d’accès, de modification, de rectification et de suppression des données qui vous concernent (art. 34 de la loi “informatique et Libertés”).

Le conseil d’administration

Le Bureau Exécutif :


Président
F5IHD
Edgardo DA FONSECA
Régusse
f5ihd@orange.fr

Secrétaire
F8TRT
Pascal TASSINARI
Flassans-sur-Issole
f8trt.pascal@gmail.com

Secrétaire adjoint
F6AUQ
Jean-Pierre AGNERAY
La Seyne sur Mer
f6auq83@gmail.com

Trésorier
F4AHJ
Jean-Paul SAILLE
La Seyne sur Mer
f4ahj8316@orange.fr

Trésorier adjoint
F4IGO
Thierry TORTELIER
Fréjus
f4igo@orange.fr

Les membres du Conseil d’Administration :

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QSL Manager
F6AUQ
Jean-Pierre AGNERAY
La Seyne sur Mer
f6auq83@gmail.com

Responsable technique relais
F6FCE
Michel MASSON

![](2024-07-12-10-32-14.png)
    

Responsable technique numérique
F1NSR
Yannick MULLER

![](2024-07-12-10-32-17.png)
    

Diplômes Manager
F6IIE
Maurice COLOMBANI


Webmaster
F8TRT
Pascal TASSINARI
Flassans-sur-Issole
f8trt.pascal@gmail.com

Membre du CA
F6OBD
Philippe REMY

Les membres

INDICATIFS
PRÉNOMS
NOMS
F1AYO
Antoine
GUICHARD
F1GAL
Jérome
LE MONTREER
F1HHU
Raymond
GODART
F1HUM
Gérard
GIRAUD
F1JSL
Henry
GARCIN
F1NSR
Yannick
MULLER
F1SMU
Denis
MOUREN
F1SNB
Patrick
AUZEAU
F4AHJ
Jean-Paul
SAILLE
F4APX
Frederic
AUDIBERT
F4FOA
Arnold
CLEGG
F4GPB
Bruno
BUGIS
F4HLM
Alain
CHAURIAL
F4HXF
Didier
RIPOLL
F4IGO
Thierry
TORTELIER
F4IHI
Jean-Luc
TUPIANO
F4IPR
Paul
FAVET
F4TJR
Michel
CENDRIER
F5IHD
Edgardo
DA FONSECA
F5JY
Jacques
DAVY
F5LNY
Yves
MARREC
F5NNR
Guy
PIERRONNE
F5NVS
Jean-Marc
DEMANGEON
F5NZZ
Jean-Yves
MONFORT
F5RVR
Roger
DUROSE
F5SIJ
Bernard
TAXY
F5TYZ
Laurent
BRARD
F5UTE
Christian
SERRAILLIER
F6AUQ
Jean-Pierre
AGNERAY
F6AXX
Norbert
LAURENT
F6BVA
Michel
ANTONIOLI
F6DKV
Michel
LAFFINEUR
F6DWU
Roger
UGO
F6FCE
Michel
MASSON
F6FLF
Francis
DEFLANDRE
F6FQL
Charles
MARRONNIER
F6FXL
Christian
ABEILLE
F6HTE
Michel
DEFLANDRE
F6IIE
Maurice
COLOMBANI
F6OBD
Philippe
REMI
F8DSI
Romain
GOEHRY
F8TRT
Pascal
TASSINARI
HB9AIZ
Pieter
FINK
F54293
Hervé
ESCAPIN

Les dernières nouvelles

50eme anniversaire de L’AD-REF 83

Les résultats de l’activation de l’indicatif spécial TM50VAR, à l’occasion du 50ème anniversaire du REF 83 du 03 décembre 2022 au 01 janvier 2023, sont les suivants :
4255 QSOs ont été réalisés.
L’équipe d’activation était composée de Jean-Paul-F4AHJ, Bruno-F4GPB, Marc-F4IDB, Edgardo-F5IHD, Jacques-F5JY, Hervé-F6GLS, Philippe-F6OBD et Pascal-F8TRT.
Un remerciement spécial à Bruno-F4GPB pour l’organisation de l’activation qui fut rondement mené.

Chers collègues OMs Varois

Radioamateur de 1975 à 1983 avec l’indicatif LU3ASJ, à Buenos Aires Argentine, j’ai adopté la France depuis 1984 et je suis devenu F5IHD.
Récemment établi a Régusse en Provence, je suis passionné par la technologie et l’entreprenariat
Lors de l’AGE de l’AD - REF 83 du 18 septembre 2022, j’ai été nommé Président. par le Conseil d’Administration.
Notre mission sera de faire évoluer l’association, notamment promouvoir les activités liées au développement du radio amateurisme ainsi que le recrutement et la formation des jeunes, sur des sujets techniques et réglementaires liés à la communication.
Nous nous fixons des objectifs ambitieux mais réalistes, comme réactiver la passion pour la radio dans un département qui dispose déjà d’un nombre significatif d’adhérents, et une association qui fête ses 50 ans !
L’AD - REF 83 doit devenir la locomotive de la promotion et des activités du radio-amateurisme Varois et de travailler en équipe avec les présidents des radio clubs et associations du Var .
Face au vieillissement de notre population, il apparaît nécessaire de s’adapter tout en tentant de se recentrer sur ce qui fonde l’activité radioamateur et sans occulter, de quelque manière que ce soit, les activités radioamateurs modernes qui sont apparues plus récemment afin attirer une population de jeunes passionnés.

La promotion du « radioamateurisme » sera la ligne directrice engagée par le CA de l’AD - REF 83 avec pour objectif de :
S’ouvrir pour partager nos savoir-faire et augmenter notre visibilité auprès du grand public.
Renforcer la promotion auprès des plus jeunes.
Mieux accompagner les radioamateurs dans la pratique de leur hobby pour faire progresser les comportements, les connaissances, les pratiques.
Faire évoluer les modes de fonctionnement de nos structures actives, nos modes de relations… pour répondre au mieux à ces enjeux.
Promouvoir notre activité dans les établissements d’enseignements supérieurs. Encadrer des projets de développement radio dans les établissements scolaires et notamment supérieurs.
Augmenter le nombre de radioamateurs.

Soyez un acteur du renouvellement !


Edgardo – F5IHD
Président de l’AD - REF 83

Assemblée Générale Extraordinaire de L’AD-REF 83 - 18 septembre 2022

Suite aux mesures conservatoires, pour une durée de six mois, qui avaient été décidées par le Conseil d’Administration afin de pouvoir gérer les affaires courantes et maintenir en vie l’association, une assemblée générale extraordinaire c’est tenu le 18 septembre 2022 à Pierrefeu .

A l’issue de l’assemblée générale extraordinaire, le nouveau conseil d’administration s’est réuni afin de procéder à l’élection du bureau exécutif.

Composition du conseil d’administration

Suite aux délibérations et après vote, le bureau exécutif est composé comme suit :

Bien cordialement

Le bureau de l’AD-REF 83

NOUS AVONS TOUJOURS BESOIN DE PERSONNES QUI DESIRENT S’IMPLIQUER DANS LA VIE DE L’ASSOCIATION

Plus d’infos sur “Les communiqués”
N’hésitez pas à nous écrire pour nous faire part de vos commentaires (positifs ou négatifs) et/ou de vos suggestions, nous serons attentifs à vos remarques.
Faites nous aussi parvenir vos infos (réunions, annonces, réalisations…) car ces pages sont faites POUR vous, mais aussi GRÂCE à vous!
Merci de nous signaler également tout problèmes liés au fonctionnement de ce site, vous contribuerez ainsi à son bon développement.
Le secrétaire et webmaster - F8TRT - Pascal
www.ad-ref83.fr - Copyright © tous droits réservés.

Compte-rendu de la réunion de la Commission des Concours du 14 avril 2020

Compte tenu de la situation sanitaire actuelle, la commission des concours a le regret d’annoncer les décisions suivantes :

  1. Jusqu’à nouvel ordre et pour tous les concours organisés par le REF, seules les stations mono-opérateurtrafiquant en fixe pourront participer aux concours.
    Le robot sera modifié en conséquence pour rejeter les logs ne satisfaisant pas à ces conditions, multi et /P, y compris les checklogs.

  2. Les noms et règlements de chaque concours sont transformés en un règlement unique du type :
    1 pt / km.
    N° de série commençant à 001 pour chaque bande.
    Un classement par bande.
    Les dates et les horaires de chaque activité sont maintenus.

  3. En conséquence, le Championnat de France THF ne pouvant se tenir sous sa forme habituelle, la Coupe du REF et le classement OM complet ne seront pas attribués cette année.

  4. Les classements et récompenses pour les manches CW et SSB du Championnat de France sont maintenus.

La commission regrette vivement cette situation. On pourrait disserter à l’envi sur des situations individuelles particulières mais, devant l’ampleur et la gravité des changements que nous connaissons tous, il nous a semblé préférable de fixer une ligne qui soit simple et claire.

Nous espérons vous retrouver tous en bonne santé et sur l’air le plus rapidement possible.

La réunion est levée à 21 h 45.
Compte-rendu établi à Messein, le 14 avril 2020.
Pascal Grandjean F5LEN.

Information Friedrichshafen

En raison des développements actuels concernant la propagation du COVID-19, Messe Friedrichshafen a été forcé de prendre une décision très difficile: l’exposition internationale Radio Amateur Ham Radio n’aura pas lieu pendant la période prévue du 26 au 28 juin 2020 , mais plutôt du 25 au 27 juin 2021. Le gouvernement fédéral et les ministres-présidents des Länder ont décidé hier 15 avril qu’aucun événement majeur n’aurait lieu avant le 31 août 2020.

Journée Mondiale du Radio Amateurismes (WARD)

Tous les 18 avril, les radioamateurs du monde entier se réunissent sur les ondes pour célébrer la Journée Mondiale du Radio Amateurismes (WARD), car c’est ce jour-là, en 1925, que l’Union Internationale des Radios Amateurs (IARU) s’est formée à Paris.
L’année 2020 marquera le 95e anniversaire de sa fondation. . Le thème de cette année est «Célébrer la contribution des radio amateurs à la société». Soyez nombreux, samedi prochain, sur les ondes, toutes fréquences et tous modes.

Le Radioamateur

Radioamateur dés demain:

Savez-vous que l’on peut être radioamateur dès l’âge de 13 ans ? Seul, à sa station, mais en contact permanent avec le monde entier, le radioamateur s’adonne à un loisir de groupe. Pour découvrir cette activité passionnante, nous vous invitons à lire ce qui suit. Demain, vous viendrez peut être grossir les rangs des radioamateurs…

Des millions de gens qui communiquent, mais pour quel plaisir ?

Quand avez-vous vu pour la première fois un opérateur radio devant son poste ? Etait-ce dans une bande dessinée, au cinéma, à la télévision ? Peut-être même lors d’une manifestation locale ?
Devant ses cadrans, coiffés d’un casque d’écoute, entouré de fils ou de matériels hétéroclites et semblant complètement absorbé par quelques tit-tât aussi magiques qu’incompréhensibles.
C’est bien ça, mais avec qui discutait-il ? Un espion en Moldavie (bonjour Tintin !), un camionneur au volant d’un Mack de 1000 ch (salut la série US), un pilote d’avion en perdition (cinéma, cinéma!) ?
La réalité est peut-être un peu différente.
Tout autour du monde on compte environ 3 millions de radioamateurs possesseurs d’une licence (nous allons voir ce que c’est) dans le monde entier, et probablement autant de passionnés que nous appellerons des amateurs de radio. Des millions de gens qui communiquent ainsi mais pour quel plaisir ? Qu’est-ce qui peut bien unir un Africain du Rwanda, un Sud-Américain, un Indonésien, un Japonais et un Français ?
Une passion, véritable virus qu’ils ont contracté un jour ou l’autre, tout comme vous, peut-être, si vous poursuivez cette lecture.

Les radioamateurs dans quelques pays du monde.

L’histoire:
Tout a commencé un beau jour de 1921. Oh, bien sûr, il y avait eu quelques antécédents : des signaux de fumée utilisés par les Indiens, au télégraphe de Chappe, de l’invention du brave Samuel Morse à celle de Monsieur Marconi, autant d’étapes sur le chemin de ce qui allait devenir “la Communication”.
En 1921, un premier radioamateur reçoit son indicatif attribué officiellement par l’administration française. Un chiffre et deux lettres qui vont lui coller à la peau : 8AA
A chaque liaison établie avec un correspondant, il passera cet indicatif, véritable seconde identité pour lui. Il effectuera de nombreux essais en collaboration avec les Américains. Un an plus tard, un autre homme 8AB, allait réaliser la première liaison bilatérale transatlantique. Par la suite, tout ira très vite et les radioamateurs vont participer activement à l’évolution technique de la radio pour en faire ce que nous connaissons aujourd’hui.
De la télégraphie morse aux communications spatiales:
Vous ne le saviez peut-être pas mais, si la radio est devenue ce qu’elle est aujourd’hui, c’est en grande partie grâce aux travaux réalisés par des gens désintéressés (financièrement), littéralement passionnés par leurs recherches. Les premières liaisons ont eu lieu en télégraphie au moyen du code Morse, une succession de points et de traits formant les caractères de l’alphabet, les chiffres et les signes de ponctuation. Le déchiffrer demande un peu d’entraînement mais on apprend assez vite. Puis est venue la téléphonie, permettant l’échange de la parole. Le matériel évolue ! Après la parole, l’image. La télévision est née, ouvrant une fenêtre magique où apparaissent les événements du monde entier, tragiques et heureux. Le matériel évolue ! Un premier objet tourne autour de la Terre en émettant un bip-bip régulier : Spoutnik, c’est son nom, ouvre la voie aux communications spatiales. On peut téléphoner à Tokyo ou Los Angeles sans se rendre compte de la distance. Le matériel évolue !
Et demain ? Que va-t-on encore découvrir ? Le matériel évoluera encore, c’est certain, peut-être avec votre collaboration puisque vous continuez à lire ce texte car, dans toutes les étapes évoquées ci-dessus, les radioamateurs ont joué un rôle important.

Les activitées des RadioAmateurs:

La radio, comment ça marche ?
Ne partez pas, on ne va pas vous faire un cours de physique et d’électronique ! On peut “faire de la radio” sans pour autant être ingénieur en télécommunications. Seules quelques connaissances de base sont indispensables.
Pour établir une liaison radio, il faut ce que l’on appelle un émetteur et, à l’autre bout, un récepteur. Les deux sont reliés à une antenne. Entre les deux antennes, la distance est plus ou moins grande. Alors, c’est magique ? Non, pas vraiment et tout s’explique scientifiquement par ce que l’on appelle la propagation des ondes électromagnétiques. Ces ondes cheminent entre les antennes en suivant la surface de la Terre et en se réfléchissant sur certaines couches de l’atmosphère. Elles parcourent leur chemin à la vitesse de 300000 km à la seconde. Pas le temps de les voir passer ! Que l’on transmette de la musique sur votre station rock FM préférée, une image de télévision, ou des messages de presse, le principe reste le même.
En simplifiant au maximum, on peut dire que l’émetteur code les signaux, les ondes les acheminent, le récepteur les décode. Bien sûr, il existe de grosses différences entre les matériels, selon que l’on transmette du son ou des images ou tout autre type d’information. Si vous décidez d’aller plus loin dans la découverte de la radio, vous en apprendrez plus sur la question. Du vieil émetteur télégraphie de nos ancêtres aux systèmes modernes de transmission par satellites, la technique a beaucoup évolué, les activités des radioamateurs également.
Quelles sont ces activités ?
Dans le monde entier, les radioamateurs reçoivent une licence qui leur donne le droit d’émettre. D’un pays à l’autre, les conditions d’attribution, les réglementations sont différentes. En règle générale, les radioamateurs n’ont pas le droit de dire “sur les ondes” (entre eux, ils disent “sur l’air”) n’importe quoi. Le contenu des messages est souvent limité, ce qui les différencie des cibistes.
Dans certains pays très libéraux, les radioamateurs peuvent coupler leur émetteur à une ligne téléphonique. Ainsi, pour le prix d’une communication locale, ils peuvent mettre en contact des gens géographiquement très éloignés. En France, pour ne pas porter atteinte au monopole des communications, détenu par les PTT, il est absolument interdit de se livrer à des conversations personnelles.
De même, sont interdits tous les débats ou sujets politiques, religieux, ou n’ayant pas trait directement à l’émission d’amateur.
Alors, de quoi peuvent bien parler entre eux les radioamateurs ?
Essentiellement de techniques. Au pluriel car l’informatique, les techniques spatiales, l’astronomie (entre autres), sont admises en plus de l’électronique et de la radiocommunication. On les entend aussi parler d’associations, de réunions, d’expositions propres à ces activités.
Et, où est l’intérêt ?
Le principal intérêt réside dans l’ouverture d’esprit à laquelle incite le radioamateurisme. Imaginez un peu ! On commence par voyager sans quitter son fauteuil : où se trouve cette petite île, que je viens de contacter ?
Quelle est la capitale du Zaïre ? Où se trouve le Surinam ?
Rien de tel pour améliorer ses connaissances en géographie ou, plus simplement, rêver un peu !
Les philatélistes seront comblés : des échanges deviennent possibles avec le monde entier. Même votre concierge va rêver en recevant ces enveloppes en provenance de tous les pays !
Quant aux esprits scientifiques, ils trouveront matière à se satisfaire. Qu’il s’agisse du principe de fonctionnement d’une antenne ou des “prévisions” de la propagation vers un pays donné, tout n’est qu’interprétation de lois physiques que, bien souvent, ils découvriront en expérimentant. Partir à la recherche d’une station située à l’autre bout du monde implique de prendre en compte l’heure du jour, et pas seulement pour des raisons de décalages horaires, mais aussi à cause de phénomènes de propagation, liés au jour et à la nuit.
Ces limitations sont-elles frustrantes ?
S’il est indiscutable que la CB est plus conviviale, qu’on peut y dire pratiquement ce que l’on veut (hélas parfois !), il faut reconnaître également qu’elle ne favorise guère l’expérimentation. Les fréquences allouées à cette activité sont limitées, ainsi que la puissance et le type de transmission. Par contre, on peut converser pendant des heures sans être passible d’une quelconque réprimande.
Le radioamateur, lui, dispose d’un large éventail (on dit “spectre”) de fréquences disponibles. Voyons un peu ce qu’il en fait.
Trafiquer, expérimenter, construire.
Le trafic est un peu l’aboutissement du radioamateur. Qu’il soit purement “local”, pour discuter technique avec des amis, ou à longue distance, pour rechercher des pays rares, le trafic demeure une source de plaisir quotidien.
L’expérimentation est passionnante mais elle requiert beaucoup de patience et un certain sens de l’observation. Elle peut se pratiquer sur des idées personnelles ou par la mise en application de principes fondamentaux
La construction du matériel, bien que n’étant plus pratiquée que par un nombre réduit d’amateurs, n’en reste pas moins une source d’enrichissement pour l’esprit.

Les modes de trafic:

La télégraphie:
A l’origine, nous l’avons vu, les liaisons s’effectuaient uniquement en télégraphie, en utilisant le code Morse. Croyez-vous que ce type de transmission soit démodé ? Eh bien, vous vous trompez : il demeure le plus efficace en cas de parasites et de brouillages.
Bien sûr, l’apprentissage de ce code (la lecture au son) demande un petit effort personnel. Cet effort sera vite récompensé par le plaisir que l’on peut éprouver à écouter des messages transmis en télégraphie. La période d’apprentissage sera fonction du temps que l’on consacrera, quotidiennement de préférence, à cette activité. Tout comme pour la musique, l’oreille doit être éduquée et seule la pratique permet de progresser.
Il faut compter entre 3 à 4 mois et 1 an, selon le temps disponible et les talents de l’élève. L’immense avantage de la télégraphie, c’est que l’on peut aisément construire son émetteur sans qu’il soit nécessaire de posséder un important matériel de mesure et sans trop y investir d’argent. Pour réussir le contrôle de connaissances, auquel doivent se soumettre les radioamateurs désirant trafiquer en télégraphie, il faut être capable de lire des messages à la vitesse de 10 mots par minute. Les opérateurs entraînés trafiquent à des vitesses supérieures à 20 voire 30 mots par minute… et jusqu’à 60 mots pour les plus doués. Souvent, les liaisons à très grande distance (on dit “DX”) ont lieu en télégraphie car les signaux sont faibles.
La téléphonie:
C’est ainsi que l’on nomme les transmissions permettant d’utiliser directement la parole. Ce procédé ne demande aucune disposition particulière de la part de l’opérateur, le minimum concernant les procédures de trafic devant être acquis lors du contrôle de connaissances.
Une question vient immédiatement à l’esprit : comment font les radioamateurs du monde entier pour discuter entre eux ? La réponse est simple : ils utilisent l’anglais qui est la langue la plus répandue dans le monde. Pas besoin de sortir d’Oxford pour établir une liaison avec un Russe ou un Japonais car il existe un minimum de mots permettant de se comprendre. Certains opérateurs ne connaissent d’ailleurs que cette phraséologie de base. Par contre, si l’on veut dialoguer plus longtemps avec un Anglais ou un Américain, on trouvera là, un champ d’application de l’enseignement qu’on aura pu recevoir à l’école. De même, il est permis de s’exprimer dans la langue du correspondant : italien, allemand, espagnol, russe etc., pourvu que l’on soit capable de la pratiquer suffisamment.
On le voit, le radioamateurisme est un excellent moyen de cultiver les langues étrangères pour peu qu’on le désire.
Les transmissions digitales:
L’information peut aussi être échangée sous forme de messages écrits. Les plus connus sont les “télex”, comme ceux des agences de presse mais les radioamateurs en ont développé bien d’autres et les machines mécaniques, bruyantes et sales, cèdent leur place aux ordinateurs silencieux, propres, et beaucoup plus puissants.
On peut recevoir des bulletins d’information sur la propagation, les expéditions lointaines, la vie associative, tout en étant absent de chez soi, après avoir réglé son récepteur sur la bonne fréquence.
Des techniques encore plus modernes, telle que la transmission par paquets (très proche du Transpac utilisé par les entreprises ou le Minitel), sont rapidement passées du stade expérimental au stade opérationnel. D’immenses réseaux se constituent à travers tous les pays, permettant d’échanger des informations en utilisant d’autres stations radio comme relais. Tout l’intérêt de ces modes de liaison c’est que l’on peut conserver une trace écrite des différents messages. De plus en plus, la tendance est à l’utilisation de “boîtes aux lettres”, dans lesquelles on peut laisser un message destiné à d’autres correspondants (tiens, ça ressemble vraiment aux serveurs Minitel ou à l’INTERNET !).
Le fac-similé (ou fax):
Ce mode permet de transmettre des documents écrits, textes ou graphiques, cartes, schémas, photos.
En réception, beaucoup d’amateurs se règlent sur les stations météo qui transmettent régulièrement des images issues de satellites ou des cartes destinées à la navigation maritime ou aérienne. On peut ainsi s’exercer à faire ses propres prévisions météo.
La SSTV (Télévision à balayage lent):
Ce mode permet de transmettre des images fixes à très longue distance. Grâce à la SSTV, on peut découvrir le visage de son correspondant, situé à des milliers de kilomètres. Ces transmissions d’images ont connu un rapide essor ces dernières années, grâce aux ordinateurs personnels. Les circuits d’interface, permettant d’émettre et recevoir en fax et en SSTV ne coûtent que quelques dizaines de francs et les logiciels sont souvent en libre-essai (shareware).
Les très hautes fréquences:
Les débuts de la radio ont fait largement usage des ondes courtes. Elles ont leurs avantages et leurs inconvénients.
Pour des liaisons à “plus courte distance”, il est possible d’utiliser ce que l’on nomme les VHF ou UHF (abréviations en anglais de Very High Frequencies et Ultra High Frequencies).
En théorie, ces ondes ne se propagent qu’en ligne droite et ont une portée “optique”.
La pratique est fort différente et l’expérimentation sur ces fréquences est un vaste champ ouvert sur le futur. L’immense avantage de ces gammes d’ondes est qu’elles sont moins perturbées par les parasites et surtout, beaucoup moins occupées. Elles réservent d’excellentes surprises à leurs amateurs et, avec un peu de flair (appelons-le plutôt expérience), on peut y réaliser des liaisons exceptionnelles à très grande distance, l’été ou sous certaines conditions météorologiques.
On le voit, les sciences se rejoignent fréquemment dans la vie quotidienne du radioamateur.
La télévision:
Les radioamateurs sont également autorisés à transmettre des images. Nous ne rentrerons pas dans ces détails trop complexes mais, en ondes courtes, et avec un minimum de moyens, on peut échanger des images fixes (un peu comme un diaporama), d’un bout à l’autre du monde.
En UHF, on peut procéder à des émissions de télévision, y compris en couleur. La portée est beaucoup plus limitée. Pas question de diffuser un western ou un dessin animé : seules les prises de vues en relation directe avec les activités des radioamateurs sont autorisées.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, un ensemble d’émission-réception télévision est plus facile à construire et à mettre au point qu’un émetteur-récepteur ondes courtes performant.
Les radioamateurs et l’espace:

Les satellites:
Toujours fidèles à leurs principes, les radioamateurs se sont rapidement lancés, à leur manière, dans l’exploitation de l’espace. Ils ont construit un premier satellite, généreusement mis sur orbite par une fusée américaine, et en utilisent de nos jours plus d’une douzaine quotidiennement.
Ces satellites sont de construction japonaise, russe, américaine, anglaise, etc. et permettent aux radioamateurs d’établir, en les utilisant, des liaisons qui seraient impossibles autrement. De plus, ils offrent la possibilité d’accroître les connaissances sur les techniques spatiales et des lois physiques. La prévision des passages de ces satellites fait souvent appel à l’informatique. Divers programmes ont été écrits dans ce but, les plus performants faisant apparaître le satellite sur une carte du monde.
Certains radioamateurs couplent même leurs antennes à l’ordinateur pour assurer une poursuite automatique du satellite. De grandes expériences ont eu ou auront lieu, transmettant, par exemple, des images de la Terre. Pour la petite histoire, signalons également que, tour à tour, Américains et Russes en orbite autour de la Terre effectuent des liaisons avec des radioamateurs. Les Américains ont même transmis des images depuis la navette. Les Russes, à bord de la station MIR, continuent ce genre d’expériences. Il existe désormais un vaste programme éducatif, faisant appel aux étudiants d’universités du monde entier, visant à vulgariser ces techniques spatiales (programme SAREX).
L’utilisation de la Lune:
Non, les radioamateurs ne sont pas encore allés sur la Lune, sinon ça se saurait ! Ce qui est moins connu, c’est que certains d’entre eux utilisent notre bon vieux satellite naturel comme réflecteur d’ondes. Ils dirigent leurs antennes vers la Lune (pas facile de la viser) et émettent avec une forte puissance des signaux qui, après réflexion sur son sol, reviennent sur Terre, effectuant un parcours de 760000 km. L’écho est entendu seulement un peu plus de deux secondes après !
Cette activité demande un équipement très performant dont la mise au point est souvent faite par des équipes de passionnés. Quand on vous dit que l’expérimentation est l’un des maîtres mots de leur vocabulaire !
Et celle des météorites:
Selon le même principe, ils profitent des pluies annuelles de météorites pour réaliser des liaisons hors du commun. Les ondes émises se réfléchissent sur les essaims de ce que nous appelons des “étoiles filantes”.
Ces techniques exigent à la fois une bonne connaissance de ces phénomènes naturels mais aussi un trafic extrêmement minuté : une station émet pendant que l’autre écoute attentivement, selon un planning défini à l’avance. Les “échos” reçus ne durant parfois que 2 à 3 secondes, on utilise la télégraphie à grande vitesse pour communiquer.
Exceptionnellement, la téléphonie peut être employée, surtout pendant les “pluies” intenses qui ont lieu au mois d’août. Songez-y, l’été prochain, en regardant les étoiles filantes ! On le voit, radio et astronomie sont également liées.
Un loisir plutôt scientifique:

L’expérimentation scientifique:
Nous l’avons vu ci-dessus, les diverses activités des radioamateurs font largement appel aux techniques nouvelles. Pour cette raison, la communauté scientifique internationale reconnaît certaines qualités aux radioamateurs. Vous imaginez bien que, pour envoyer un satellite, il faut bénéficier de larges appuis, et de finances assez importantes.
La NASA permet aux radioamateurs d’avoir accès aux données orbitales des satellites. Chaque semaine, toute personne qui le souhaite peut recevoir les informations concernant un ou plusieurs satellites : il suffit de se connecter sur des serveurs spécialisés, accessibles à tous via l’INTERNET ou le packet radio.
De même, des grands observatoires internationaux travaillent en relation avec les radioamateurs en ce qui concerne la radioastronomie, les observations et prévisions relatives à la propagation des ondes etc.
Le soleil a un cycle d’activité influant fortement sur la propagation des ondes radioélectriques. En connaissant bien l’activité solaire (éruptions en surface etc.), on tire de larges avantages pour l’exploitation des liaisons radio.
De même, une aurore boréale, en dehors du spectacle fabuleux qu’elle offre, n’est pas sans conséquences sur les communications radio.
Les radioamateurs savent en profiter et guettent, avec intérêt, ces phénomènes qui, en VHF plus particulièrement, provoquent des “ouvertures”, autorisant des contacts à très longue distance.
Vers un métier technique ou scientifique
La pratique du radioamateurisme, avec son école de base, l’écoute, peut déboucher sur l’envie de faire une carrière scientifique ou de s’orienter vers des métiers techniques.
Un jeune qui s’intéresse de bonne heure à ces techniques, qui prend plaisir à réaliser des petits montages électroniques, s’orientera plus facilement vers une carrière technique. Il sera avantagé par rapport à ses autres camarades. Dans l’industrie électronique, on trouve beaucoup de radioamateurs parmi les “responsables”. Plus, aux Etats-Unis, les chefs d’entreprise, les électroniciens, n’hésitent pas à faire figurer sur leur carte de visite professionnelle, leur indicatif de radioamateur !
Les radioamateurs et l’aide humanitaire:

L’aide humanitaire:
C’est peut-être un des aspects du radioamateurisme les plus connus du grand public. Il y a quelques années, on présentait bien volontiers le radioamateurisme au travers d’un film " Si tous les gars du monde " où l’on découvrait combien les radioamateurs peuvent rendre service.
De nos jours, il est fréquent que, lors d’une catastrophe (tremblement de terre, inondation, accident d’avion… ou période de guerre, comme on l’a vu récemment lors du conflit yougoslave), l’on fasse appel aux radioamateurs capables, sur le terrain, de mettre en oeuvre des moyens de communication performants en utilisant leur propre matériel. Lors du tremblement de terre de Los Angeles, les radioamateurs ont immédiatement suppléé au réseau téléphonique en partie détruit… En France, c’est au niveau des préfectures que se prend ce genre de décision. Une association de radioamateurs volontaires, la FNRASEC, a été créée dans ce but.
Avec des récepteurs simples et peu coûteux, en ayant suivi un petit entraînement, on peut facilement repérer la balise de détresse d’un avion. Parfois, grâce à une intervention rapide, si le crash n’a pas été trop violent, on peut sauver des vies.
Des radioamateurs, organisés en réseaux de secours, interviennent aussi dans la lutte contre les incendies de forêt. Ils mettent à la disposition des responsables locaux leur savoir-faire et un matériel de communication léger, bien utile sur le terrain.
Lors du tremblement de terre en Arménie, les amateurs américains ont fait parvenir aux russes des ensembles complets permettant de rétablir les communications interrompues. On le voit, ici, point de barrière politique !

Comment débuter ?:

Nous allons maintenant envisager le cas qui sera peut-être le vôtre après avoir lu ce texte. Que faire pour découvrir le radioamateurisme ?
Si, dans votre entourage, vous connaissez une personne pratiquant déjà cette activité, il suffit d’aller la voir pour en savoir un peu plus. Grâce aux adresses que nous vous donnons sur ces pages, vous pourrez entrer en contact avec des associations ou des clubs susceptibles de vous renseigner, de vous aider à démarrer.
Dans tous les cas, il est indispensable de pratiquer une période d’écoute assez longue avant d’envisager de se préparer à subir le contrôle des connaissances aboutissant à l’obtention d’une licence d’émission. L’écoute, c’est l’école du radioamateur. Il y découvre et apprend les manières de procéder pour trafiquer. Nous allons voir comment on peut choisir son matériel…
Quel matériel choisir ?

Ce choix est conditionné par votre budget. Signalons tout de suite que, chez les radioamateurs, on trouve beaucoup de matériels d’occasion, minimisant l’investissement initial. Attention toutefois à l’état de ce matériel. De même, il existe des boutiques spécialisées, où l’on peut dénicher des surplus militaires. Souvent encombrants, ils sont parfois inadaptés au trafic amateur et coûtent quelquefois aussi cher que du matériel moderne d’occasion.
Si vous êtes certain d’être “mordu” par le radioamateurisme et que, sans aucun doute, vous allez passer votre licence d’émission, autant choisir tout de suite un matériel permettant l’émission et la réception. On appelle cela un “transceiver”. Le premier prix, pour du matériel ondes courtes (on dit “décamétrique”), se situe autour de 8000 F, somme à laquelle il convient d’ajouter environ 1500 à 2000 F pour une alimentation de puissance (indispensable en émission). En VHF (on appelle ainsi les très hautes fréquences), les prix peuvent être moins importants. Sur les matériels décamétriques modernes, la réception couvre une large gamme de fréquences, s’étalant de 100 kHz à 30 MHz, alors que l’émission n’est prévue que sur les bandes “amateurs”. On peut donc écouter toutes sortes d’émissions, allant des radios internationales au trafic maritime, en passant par les radioamateurs. C’est un atout indiscutable.
L’antenne:
C’est l’élément principal de la station. Une mauvaise antenne et un excellent récepteur ne donneront jamais de bons résultats. Il faut donc envisager toutes les possibilités qui s’offrent à vous.
L’antenne la plus simple, et la moins onéreuse, est constituée d’un simple fil, tendu le plus haut possible, de manière qu’il soit bien dégagé des obstacles et des sources de parasites environnants. Avec une dizaine de mètres de fil, on obtient déjà de bons résultats. Une autre solution peu coûteuse consiste à fabriquer une antenne verticale, réalisée à partir d’un tube d’aluminium ou de cuivre. Bien dégagée, elle aura d’honorables performances. Ce type d’antenne peut aussi être monté directement au sol, dans un jardin par exemple, à condition d’être accompagnée d’une bonne prise de terre. Un tube de 5 mètres de haut donne de très bons résultats.
Les deux types d’antennes décrits ci-dessus seront avantageusement complétés par un “coupleur”. Cet appareil, peu coûteux, est décrit dans les ouvrages et revues spécialisés. Sa réalisation est à la portée de tout amateur.
Plus onéreuses, mais aussi beaucoup plus performantes, les antennes “directives” à plusieurs éléments permettent de favoriser la réception (et l’émission) dans une direction donnée, tout en atténuant les brouillages provenant d’autres directions. Elles doivent être installées sur un moteur, commandé depuis la station, pour les orienter dans la bonne direction.
L’antenne a encore plus d’importance sur les très hautes fréquences. Il est inutile d’envisager une quelconque activité dans ce domaine sans une bonne antenne. Qui plus est, le site doit être bien dégagé car la portée est “optique”. Si vous habitez sur une hauteur, ou dans un grand immeuble, les très hautes fréquences vous apporteront beaucoup de satisfaction. Par contre, si vous habitez dans une vallée, n’envisagez pas cette activité, sauf si vous êtes prêts à partir trafiquer sur les hauteurs avoisinantes ce qui peut être, aux beaux jours, l’occasion de passer d’agréables moments dans la nature.
Les antennes électroniques contiennent un circuit amplificateur. Comme les autres antennes intérieures, elles sont toujours très décevantes. Elles collectent autant les parasites que les signaux utiles. Ce sera vraiment la dernière solution à retenir, après avoir envisagé toutes les autres.
Les antennes constituent un champ d’expérimentation à la fois très vaste et privilégié. En effet, leur construction et leur mise au point demandent davantage de patience et de savoir-faire, que d’investissements financiers.
Le récepteur:
Les récepteurs qui conviennent à l’écoute des bandes radioamateurs (et des autres) sont appelés " récepteurs de trafic ". D’occasion, on en trouve à un prix voisin de 3000 F. Pour du matériel neuf, le prix est voisin de 6000 F.
Un conseil : évitez les petits récepteurs conçus pour recevoir les radios internationales (sauf si vous n’envisagez que cette activité). Même munis d’une position BLU, ils sont forts décevants pour l’écoute des radioamateurs. Choisissez un “récepteur de trafic” qui vous permettra des écoutes confortables et, par la suite, la réception des radiotélétypes ou autres modes d’émission.
Dès le début, vous prendrez soin de noter les fréquences sur lesquelles vous entendrez les émissions intéressantes, afin de les retrouver facilement. Sachez qu’il existe des livres qui sont véritables répertoires par modes de transmission.
L’écoute est liée à la propagation des ondes. Celle-ci étant elle-même fonction de paramètres tels que l’heure du jour, il ne faut pas s’attendre à recevoir des Américains ou des Australiens sur n’importe quelle fréquence à n’importe quelle heure du jour. Avec l’habitude vous percerez les secrets de la propagation, pour découvrir que les bandes de fréquences les plus basses sont surtout ouvertes pendant la nuit. C’est pour cette même raison que, sur les petites ondes, vous recevez le soir de très nombreuses stations de radiodiffusion.
Les brouillages sont également plus intenses et il faudra exercer son oreille à distinguer l’émission utile parmi les parasites. Cette chasse silencieuse se pratique de jour comme de nuit et demeure passionnante.
Pour pratiquer l’écoute des bandes " radioamateur " et celle des stations de radiodiffusion internationales, il n’est pas nécessaire de disposer d’une licence spéciale et aucun contrôle des connaissances n’est requis.
Par contre, en aucun cas, l’écouteur ne devra divulguer la teneur et le contenu des émissions qu’il aura captées.
L’émetteur-récepteur:
Vous êtes décidé, la licence c’est pour demain. Si vous ne possédez pas encore d’émetteur, ou d’émetteur-récepteur (on dit également “transceiver”), il va falloir investir !
Le marché est partagé entre de grandes marques qui proposent toutes le même type de matériel. Votre compte en banque va vous guider. En général, plus un transceiver est cher, plus il offre de possibilités. Pour tous, la puissance est de l’ordre de 100 W, sauf sur certains modèles où elle est limitée à 10 W… ou peut atteindre 200 W.
La puissance (et l’antenne) conditionne la portée des émissions.
La différence de prix résulte surtout du nombre de circuits annexes offerts en série par le constructeur. Les matériels les plus chers sont équipés d’accessoires rendant le trafic plus confortable (par exemple, en facilitant l’élimination des parasites ou en permettant de mettre des fréquences en mémoire afin de les retrouver instantanément).
Les différents modes d’émission utilisés en ondes courtes sont le télégraphie (CW), la téléphonie en Bande Latérale Unique (BLU ou SSB) et le radiotélétype (RTTY) et ses dérivés numériques. La modulation de fréquence (FM), bien qu’utilisée sur la bande des 10 m, demeure très marginale. Par contre, en VHF, elle est très prisée pour les liaisons locales, de par ses qualités, tant en émission qu’en réception.
Peut-on construire son matériel ?:
Cette question est justifiée. Jusqu’au début des années 70, de nombreux amateurs construisaient entièrement leur station d’émission-réception, soit à partir de kits complets, soit en s’inspirant de schémas publiés dans des revues spécialisées. Si la première solution présente assez peu de difficultés pour tous ceux qui savent tenir un fer à souder et qui possèdent un minimum de connaissances en électronique, la seconde n’est à envisager que par les véritables techniciens, disposant de certains appareils de mesure.
Il est difficile, de nos jours, d’égaler la qualité du matériel de construction industrielle, tant en aspect qu’en performances. Malgré cela, quelques radioamateurs exigeants continuent à réaliser tout leur matériel. D’autres optent pour des kits. Ceux qui se lancent dans l’aventure éprouvent davantage de plaisir en trafiquant, mais ont passé de nombreuses heures à effectuer des mises au point souvent délicates.
Par contre, s’il est difficile de construire un récepteur performant, la réalisation d’un petit émetteur fonctionnant en télégraphie est envisageable. De même, en VHF, un émetteur-récepteur FM peut être réalisé par un amateur soigneux. Enfin, certains accessoires tels que les amplificateurs, petits appareils de mesure, antennes etc. sont, là encore, à la portée d’un bon bricoleur. Ainsi, on continue à trouver de nos jours des radioamateurs qui construisent, pour leur plus grand plaisir, tout ou partie de leur matériel. Les plus doués parviennent à obtenir des performances supérieures à celles des appareils commerciaux.
A titre indicatif, pour une station décamétrique de base, il faut envisager un budget de l’ordre de 2000€, si l’on achète tout le matériel.
Bien sûr, comme pour les voitures, il existe des stations radio “super-équipées” dont la valeur peut atteindre, voire dépasser, les 10000€.

L’écoute seule:

L’écoute, c’est l’école du radioamateur. Il y découvre et apprend les manières de procéder pour trafiquer.
Certains amateurs préfèrent ne pas faire d’émission. Leur plaisir consiste à écouter les autres, que ce soient des radioamateurs ou des stations commerciales. Il est vrai que l’écoute constitue un passe-temps agréable et varié, qui n’impose pas les mêmes contraintes matérielles que l’émission.
Les amateurs d’écoute s’appellent des SWL, abréviation de Short Waves Listener (écouteur d’ondes courtes). On dit aussi " Radioécouteur ".
L’écoute des radioamateurs:
Le trafic radioamateur est permanent. Il n’est pas une heure du jour ou de la nuit sans activité sur les bandes décamétriques (“ondes courtes”). Entendre une station polynésienne trafiquer avec le monde entier, suivre les efforts réalisés par les correspondants pour vaincre les différents brouillages et les aléas de la propagation, est tout aussi grisant que de réaliser le contact.
Les écouteurs, titulaires d’une licence spéciale, sont reconnus par les radioamateurs comme des amateurs à part entière. D’ailleurs, certains feraient d’excellents opérateurs car savoir écouter est une règle d’or en radio.
L’écoute des stations radiodiffusion:
Elle est passionnante. Entendre, en pleine nuit, une petite station locale située quelque part dans la jungle amazonienne, se bercer aux sons d’une musique des îles, ou écouter les commentaires politiques de Radio Pékin est toujours amusant. Le dépaysement est garanti ! La puissance de ces stations varie de quelques dizaines de watts à plusieurs mégawatts !
Quand l’identification des stations n’est pas connue, il faut attendre la diffusion d’informations, ou se baser sur le genre de musique entendue, pour tenter de les reconnaître. Mais beaucoup de ces stations internationales émettent régulièrement en plusieurs langues (dont le français).
Cela peut être aussi une excellente occasion pour améliorer la connaissance d’une langue vivante.
Certains amateurs vont jusqu’à envoyer à ces stations “officielles” des reports d’écoute, spécifiant les conditions de réception : force du signal, interférences, bruits parasites. En retour, ils reçoivent des documentations, des fanions, des cartes postales accompagnées de remerciements.
Les “broadcast”, comme on appelle ces stations radio, ont toujours un service “international” reconnaissant envers ces auditeurs spécialisés. Parfois, elles diffusent des émissions spécialement destinées aux “SWL”.
Les radioécouteurs ont leurs propres associations. Voir les adresses à la fin de ce texte.
La réception des télévisions lointaines:
En étendant l’écoute au sens large, on peut faire état de ces nombreux amateurs qui regardent les émissions télé venant de très loin. Il suffit de posséder une antenne directive adaptée, un téléviseur “multistandard” (à peine plus cher qu’un poste normal), quelques connaissances sur la propagation et une bonne dose de patience. De mai jusqu’en octobre il est fréquent de recevoir des émissions en provenance d’Espagne, d’Italie, de Suède ou de Grèce.
Parfois, on a la surprise de recevoir furtivement quelques bribes d’émissions en provenance de pays beaucoup plus éloignés.
Ces amateurs ne sont pas des téléspectateurs moyens (comme ceux qui reçoivent facilement ces émissions grâce à une antenne parabolique et aux satellites). Ils sont toujours prêts à photographier la mire ou une image caractéristique permettant d’identifier l’émetteur reçu. C’est en quelque sorte, l’homologation d’une performance. Certains soirs d’été, il est possible de suivre une émission pendant 2 ou 3 heures, comme s’il s’agissait de l’une des chaînes nationales.

L’administration et l’examen radioamateur:

Le service radioamateur est reconnu par l’administration qui en donne la définition suivante :
“… service de radiocommunication ayant pour objet l’instruction individuelle, l’intercommunication et les études techniques, effectué par des amateurs, c’est-à-dire par des personnes dûment autorisées, s’intéressant à la technique de la radioélectricité à titre uniquement personnel et sans intérêt pécuniaire…”
Le radioamateur est apprécié à sa juste valeur au point que, lorsqu’un jeune est appelé à faire son service militaire, il pourra demander son incorporation dans un Service des Transmissions, faveur qui, en général, lui sera accordée.
Se préparer au contrôle des connaissances:
Pour pouvoir émettre, il faut être titulaire d’une autorisation délivrée par les Télécommunications. Un contrôle des connaissances aboutit à la délivrance d’un certificat d’opérateur et d’une licence d’émission. Titulaire de son certificat d’opérateur, le radioamateur reçoit un indicatif d’appel et doit s’affranchir d’une taxe annuelle afin de reconduire sa licence.
En France, il existe 3 classes d’amateurs :I, II et III, différenciées également par des indicatifs d’appel. La première (classe III, novice. Indicatif: F0) est ouverte aux jeunes, dès l’âge de 13 ans comprend les bandes VHF, UHF en puissance réduite. (classes II CEPT. Indicatif: F1, F4) comprend les bandes au dessus de 30Mhz (50MHz,VHF, UHF et SHF) (Classe I CEPT. Indicatif: F2, F3, F5, F6, F8, F9) comprends en plus, les bandes décamétriques. Suivant les critères propres à la classe de licence obtenue, on sera plus ou moins limité en puissance et en fréquences. Le certificat d’opérateur le plus complet (classe I CEPT) autorise la pratique de la téléphonie et de la télégraphie sur toutes les bandes avec la puissance maximale allouée aux radioamateurs.
Demandez le programme !:
Le test donnant accès aux bandes radioamateurs demande un petit effort de la part du candidat. S’il n’est pas indispensables d’être électronicien de formation pour réussir, il est nécessaire de posséder quelques connaissances techniques et de bien connaître la réglementation. Un programme a été établi par l’administration. (Voir rubrique “Programme examen RA”)
Le contrôle des connaissances:
Le contrôle des connaissances a lieu dans un centre régional spécialisé (Pour le var c’est Marseille téléphone 04 91 25 07 00). Les questions sont de type “choix multiple” (QCM) et apparaissent sur l’écran d’un Minitel. Il suffit de désigner la bonne réponse. Le candidat obtient son résultat immédiatement après l’épreuve.
Pour s’y préparer, il existe de nombreux ouvrages, des cours, mais rien ne vaut l’aide d’un radioamateur expérimenté ou celle que l’on pourra trouver au sein d’un radio-club. Il existe aussi des cours dispensés dans notre département. (Voir rubrique “Formation”)
Un peu avant le jour “J”, le candidat pourra contrôler lui-même ses connaissances en accédant au serveur Minitel de l’administration et en répondant au même genre de questions qui lui seront posées plus tard.
L’indicatif d’appel:
Après avoir subi avec succès son examen, le candidat devenu radioamateur recevra, après un délai plus ou moins long, son indicatif d’appel. Dans le monde, chaque pays se voit attribuer par un organisme international, des séries d’indicatifs, pour les aéronefs, les navires et les radioamateurs.
En Italie, ils commencent par la lettre I, en Grande-Bretagne par G, en Allemagne par D. En France, on l’aurait deviné, ils débutent par la lettre F (pour la Corse c’est TK).
Les indicatifs attribués ces dernières années étaient du type FA1, F1, F5 et maintenant F0, F4 et F8 suivis de trois lettres.
En vous reportant à la législation vous aurez le détails des attributions des indicatifs.
Les indicatifs attribués aux radio-clubs sont en général de la série F5 F6 ou F8 suivis de la lettre K.
Exemple : F5KBJ.
Les devoirs du radioamateur:
Autorisé à émettre, le radioamateur devra consigner tout son trafic sur un cahier appelé “journal de trafic” (ou carnet de trafic). A tout moment, un fonctionnaire mandaté par l’administration peut demander à voir ce document. Sur le “journal de trafic” sont inscrites toutes les liaisons effectuées par la station (indicatif des correspondants, jour, heure, mode d’émission etc.).

Les premiers pas après la licence

Les premiers contacts sont les plus émouvants. Après s’être préparé pendant de longs mois, avoir écouté les autres, le radioamateur peut enfin établir des liaisons appelées “QSO” (ces abréviations forment le code Q et ont leur raison d’être en télégraphie. En téléphonie, elles sont souvent utilisées “par habitude”).
Selon ses goûts, le radioamateur recherchera différents types de trafic. Les uns aiment rencontrer le plus de gens pour nouer des liens d’amitié à travers la radio, les autres rechercheront les stations rares ou lointaines.
La langue:
L’anglais est le plus employé. Ce n’est pas un obstacle dans le sens où une liaison, pour être valable, ne demande pas la maîtrise d’un vocabulaire étendu. On échange en général, son prénom, le nom de la ville où l’on se trouve, une brève description de la station et des conditions météo locales. mais essayons de promouvoir au tant que possible notre belle langue de “Molière”.
Le contenu:
Par contre, rien n’interdit de se lancer dans des discussions beaucoup plus longues (à condition qu’elles restent dans le cadre des autorisations) si le correspondant est d’accord. Savoir quelles sont les passions de l’autre, avoir une idée de la météo, obtenir des renseignements sur la ville où il habite etc., contribue à créer des liens qui font que, un jour, cet opérateur contacté par hasard vous rappellera s’il vous entend. On peut ainsi entretenir son vocabulaire dans une langue étrangère, tout en maintenant des liens d’amitié avec un radioamateur situé à des milliers de kilomètres.
Les échanges:
Toute liaison établie entre 2 stations d’amateurs se solde, en général, par l’échange de cartes appelées “QSL” (nous y reviendrons). Parfois, les échanges vont plus loin et il arrive que l’on reçoive des courriers, des timbres, des documentations sur le pays, voire une invitation ou un coup de téléphone si votre correspondant, devenu un ami, passe quelques jours en France.
La chasse aux stations rares:
Elle constitue une activité passionnante. Imaginez seulement que certaines petites îles du Pacifique ne sont pas habitées et que, pour quelques jours, une équipe de radioamateurs décide d’y faire une “expédition”. Émettant avec un indicatif spécial, cette station va véritablement déchaîner un trafic de tous les coins du monde. Les radioamateurs de tous les pays, mis au courant de l’expédition, vont tenter d’établir un contact qu’ils ne renouvelleront peut-être jamais. Là, si l’on ne dispose pas d’une grande puissance, il conviendra d’être astucieux pour se faire entendre au milieu du brouhaha.
Les diplômes:
Pourquoi concentrer tant d’énergie pour contacter une station rare ? Tout simplement parce que la communauté radioamateur mondiale décerne un grand nombre de diplômes d’origines diverses. Le plus célèbre, le DXCC, demande au postulant d’avoir contacté au moins 100 contrées différentes (pays ou régions de pays) parmi les quelque 350 reconnus. Comme preuve du contact, il faut fournir cette fameuse carte que l’on obtient normalement après quelques semaines. Là commence l’angoisse car certains radioamateurs peu scrupuleux n’envoient la carte que très tard, voire jamais ! Si ces diplômes n’ont rien d’académique, ils donnent un but au trafic de tous les jours. Pour débuter assayez d’obtenir ceux de le région PACA (Voir)
La carte QSL:
Objet d’une chasse au diplôme, ou simple élément d’une collection peu ordinaire, la carte QSL matérialise le premier contact établi avec une station. Son nom vient du code Q, utilisé en télégraphie, et signifie “accusé de réception”. Elle est vite devenue la “carte de visite” du radioamateur.
Chacun met au point d’honneur à concevoir une carte originale, humoristique, image de son pays ou reprenant un thème technique. Certaines sont de véritables chefs-d’oeuvre artistiques. D’autres, très rares, sont recherchées car elles émanent du seul radioamateur actif d’une lointaine contrée ou d’une personnalité célèbre (le roi Hussein de Jordanie est connu sous l’indicatif JY1).
Après avoir fait de nombreux projets et maquettes, le radioamateur fera imprimer sa carte. Elle devra répondre à certaines normes, tant pour sa taille que pour son contenu. Il faudra éviter de choquer le correspondant avec un thème ou un humour que sa civilisation ne comprendrait pas.
Ces cartes sont envoyées directement, à l’adresse de leur destinataire (un répertoire mondial des radioamateurs est édité chaque année) ou transitent par un bureau spécialisé, géré par les associations nationales. Cette dernière solution étant plus économique.
Après quelques années de trafic ou d’écoute, on possède plusieurs centaines de cartes constituant une collection qui étonne toujours.
Les concours:
Nous avons vu que les radioamateurs chassent les diplômes ; ils organisent également des concours. En règle générale, ces concours ont lieu pendant les week-ends. Leur but est de stimuler l’activité et de favoriser le contact avec des régions géographiques rares ou, tout simplement, de se dépasser en effectuant un genre de trafic demandant beaucoup de rigueur et d’organisation. Plusieurs dizaines de milliers de contacts peuvent être réalisés par une équipe en un week-end.
Un opérateur seul, bien organisé et entraîné, dépassera le millier de liaisons.
Un classement national ou international intervient. Figurer dans les premières places est un honneur et une récompense. Beaucoup d’amateurs profitent de ces concours pour aligner des nouveaux pays à leur tableau de chasse.
Le nombre de points obtenus est, selon les concours, fonction du nombre de liaisons établies, des zones géographiques contactées, des préfixes accumulés etc.
Pendant ces journées, le trafic au sein d’un radio-club trouve tout son intérêt. Les opérateurs se succèdent au micro ou au manipulateur, d’autres les assistent pour noter les liaisons établies ou préparent la cuisine et les boissons. En principe, l’ambiance est au beau fixe et la bonne humeur de rigueur.
Conçus comme des rencontres sportives, les concours offrent en récompense des coupes que l’on garde jalousement et qui sont fièrement exhibées. Il n’est pas rare, en fin de manifestation, d’entendre des opérateurs à la voix éraillée, fatigués de lancer des appels mais contents d’avoir améliorer leur précédent score.
Les expéditions:
Certaines parties du monde sont si petites qu’on n’y trouve pas de radioamateur actif en permanence. Des groupes se forment alors et montent une expédition sur ces terres, parfois lointaines. La préparation commence par des démarches administratives visant à obtenir le droit d’émettre et un indicatif. Ensuite, il faut choisir et réunir le matériel. Fiabilité des appareils qui seront confrontés à des problèmes de température ou d’humidité, contraintes de poids et de volume pour le voyage en avion, sont autant de points qui nécessitent un examen sérieux !
Prévenus longtemps à l’avance, les radioamateurs du monde entier attendent avec impatience l’événement. Les plus généreux envoient à l’équipe une participation financière. C’est à dire combien ils tiennent à faire le contact ! Et c’est le grand jour, celui du premier appel, où l’on tire parfois au sort l’heureux élu qui prendra en premier le micro. Dès qu’il est entendu, des dizaines de stations répondent en même temps et il faut beaucoup d’entraînement et de rigueur pour satisfaire tout le monde.
En parallèle sur le trafic radio vient se greffer toute une ambiance avec la découverte d’un nouveau pays, la rencontre avec les habitants, souvent étonnés par tant de matériel, et le climat d’une équipe survoltée et enthousiaste. Ainsi, en quelques jours de trafic, des dizaines de milliers de liaisons sont établies.
Au retour, en même temps que le plaisir de regarder quelques belles diapos, viendra le temps des cartes “QSL”.
Jamais vous ne recevrez autant de courrier qu’en cette occasion ! Fort heureusement, les correspondants qui tiennent à recevoir votre carte “QSL” en retour, prennent soin de participer aux frais d’envoi.

Comment installer sa station

L’installation de la station:
Ce détail n’a l’air de rien au début, mais il revêt vite un caractère essentiel. Comment et où installer sa station radio ?
Ce sera fonction de la place dont vous disposez. Il faut tenir compte de quelques impératifs. L’endroit choisi doit permettre l’arrivée du ou des câbles d’antenne. Il faut également disposer d’une source de courant et d’une bonne prise de terre. Le matériel radio, comme tout matériel électronique, est assez fragile, sensible à l’humidité ou à la chaleur excessive. Pensez-y avant de décider l’installation dans une cave, un sous-sol, ou sous des combles surchauffés.
On démarre souvent avec un seul appareil mais la passion aidant, on se retrouve quelques années plus tard avec un matériel encombrant. Dans la salle à manger familiale, ça fait un peu désordre ! Dans le placard de l’entrée, ça risque de ne pas tenir. Et puis il y a le bruit. Ca n’a l’air de rien au début car, tant qu’on fait de l’écoute, le casque sur les oreilles, on ne gêne pas beaucoup son entourage. Par contre, dès qu’on commence à émettre, toujours le casque sur les oreilles pour mieux entendre le correspondant lointain, on ne s’entend plus parler. Gare alors aux enfants qui dorment ou au grand frère qui écoute le dernier tube à la mode ! Une station modeste pourra tenir dans un petit secrétaire. Plus encombrante, il faudra prévoir une pièces entière, un coin aménagé du garage ou du grenier, si l’on veut éviter les conflits familiaux.
Les antennes peuvent être installées (attention, en collectivité il peut y avoir des interdictions) en faisant appel à des amis ou à un installateur professionnel. Dans ce domaine, il ne faut rien négliger si l’on ne veut pas tout retrouver par terre au premier coup de vent. Une bonne assurance vous fera dormir sur les deux oreilles. Imaginez un peu que tout dégringole sur la toiture du voisin !
Le radioamateur bénéficie d’un “droit à l’antenne” contre lequel on ne peut aller que sous des motifs sérieux.
Devenir radioamateur

Nous vous avons fourni ici un grand nombre de renseignements sur l’émission d’amateur. Si les limitations imposées vous gênent, si le contrôle des connaissances vous semble inaccessible, mais que la communication par radio vous tente, vous pouvez toujours vous lancer dans le trafic CB…
Par contre, si nous avons réussi à vous inoculer le virus du radioamateurisme et que vous vous sentez prêt à travailler pour installer votre station, et à subir le contrôle des connaissances, il vous reste à entrer en contact avec d’autres radioamateurs. Cette étape vous évitera peut-être de commettre des erreurs ou de vous égarer lors du choix du matériel.
Le radioamateur du coin:
C’est vrai, vous l’aviez déjà remarquée, cette grande antenne ! En le demandant poliment, et en lui faisant part de vos intentions, le propriétaire de cette station radio vous ouvrira certainement sa porte. Cela fait partie de “l’esprit amateur”. Il vous fera même une petite démonstration et répondra à vos questions. Il regrettera peut-être que le peu de temps libre dont il dispose ne lui permette pas de vous aider à préparer l’examen. Mais il connaît l’adresse d’un radio-club…
Le radio-club local:
Dans le cadre de la maison de jeunes et de la culture de la commune voisine, ou au sein d’une entreprise privée, des passionnés se regroupent régulièrement autour d’activités diverses. Préparation au contrôle des connaissances, apprentissage de la télégraphie, réalisation de montages électroniques, trafic radio au moyen de la station du club. L’accueil réservé au nouveau venu est, en général, chaleureux. N’hésitez pas à poser des questions : on ne vous rira pas au nez car tout le monde a été débutant un jour. En devenant membre du club, vous pourrez à votre tour bénéficier de l’expérience des autres.
Les centres de formation:
Bien souvent, les établissements départementaux du REF-UNION disposent d’un ou plusieurs centres de formation à la licence radioamateur. Par exemple, le REF-83 met à votre disposition des centres de formation. (Voir rubrique “Formation”)
Les revues d’électronique générale:
Elles accordent assez de place à la communication d’amateur mais peuvent servir de base à la constitution d’une documentation technique pour ceux qui voudraient construire du matériel.
Les revues spécialisées:
MEGAHERTZ magazine.
Ce mensuel diffusé jusqu’en 2008, etais disponible en kiosques et sur abonnements et l’équipe qui l’animait, gravitait dans le milieu de la communication radioamateur depuis plus de 30 ans. Elle possèdais donc une expérience incontestable qui lui permetait d’aider et de renseigner les débutants. Tous les mois, la revue offrait des descriptions techniques, des bancs d’essai de matériels, des informations concernant le trafic en provenance du monde entier, des reportages en couleurs.
Vous pouvez retrouver tous les numéros de Megahertz de 1982 à 2008, scannés, en téléchargement libre sur Archive.org
Radio-REF.
C’est le bulletin mensuel de l’association nationale, le Réseau des Émetteurs Français (Association Loi de 1901). Seuls les adhérents ou les abonnés peuvent le recevoir car il n’est pas disponible dans les kiosques. Il n’est pas nécessaire d’être “indicativé” pour s’abonner)
Renseignements et adresses utiles

REF
Réseau des Emetteurs Français
BP 2129
37021 TOURS Cedex

U.E.F
Union des Ecouteurs Français
BP 31
92242 MALAKOFF Cedex

URC
Union des Radio-Clubs
11, rue de Bordeaux
94700 MAISONS-ALFORT

( Merci à Denis BONOMO, F6GKQ, rédacteur en chef de MEGAHERTZ magazine, est l’auteur de cette présentation sommaire du radioamateurisme. Aucune reproduction ne pourra en être effectuée sans son autorisation écrite)

Le service QSL

Le service QSL du REF-Union est représenté par l’Établissement Départemental Var et le QSL manager Varois:

Jean-Pierre AGNERAY - F6AUQ
Résidence le Parc St. Jean Bt. B1
Bd. Jean Rostand
83500 La Seyne/Mer
Tél : 06 15 93 02 68
De 09H00 à 11H30 et de 14H30 à 18H15
Adresse E-mail : f6auq83@gmail.com
Le service QSL est l’un des plus importants services que le REF apporte à ses adhérents. Il occupe cinq personnes salariées. Chaque mois arrivent environ 450 kilos de cartes soit plus de 5 tonnes par an.

Les cartes QSL arrivant des membres français.
Chaque jour le courrier apporte son lot de cartes en provenance de différents QSL-managers français, qu’il faut ici remercier pour l’énorme travail qu’ils accomplissent bénévolement, sans oublier les adhérents qui envoient directement leurs cartes au service QSL du REF. Chaque colis est ouvert et l’appartenance au REF est vérifiée.
Les cartes sont ensuite ventilées pour être triées en deux catégories :
Départ vers les bureaux QSL français (5 % seulement des cartes transitent par le service QSL).
Départ vers les bureaux QSL étrangers.
À ce stade il est bon de préciser ce que peut faire chaque expéditeur pour améliorer la rapidité du tri:
Classer ses cartes en deux grandes catégories: Vers la France, vers l’étranger.
Classer ses cartes par ordre alphanumérique pour les départs vers la France.
Classer ses cartes par pays pour les départs vers l’étranger.
Il arrive parfois que des paquets comportent plusieurs centaines de cartes classées par ordre de réalisation des QSO… Inutile de dire la perte de temps que cela provoque. Après ce premier pré-tri, les cartes au départ vers l’étranger sont triées par Bureau QSL. Chaque Bureau QSL étranger a son propre casier (voir photo).
Les cartes QSL à destination de la France sont triées par Bureau QSL départemental.

Les cartes QSL arrivant des bureaux QSL internationaux
Ces cartes sont à destination des stations françaises. Elles rejoignent le lot des cartes provenant de France et destinées aux stations françaises.
Le tri des cartes à destination des stations françaises
Pour trier les cartes les opératrices disposent de trois postes de tri spécialement aménagés pour ce travail (voir photo). Chaque poste est constitué d’un meuble qui supporte un ensemble de 120 casiers disposés en arc de cercle et directement accessibles à l’opératrice. Un micro-ordinateur pilote l’aide au tri. Tous les PC du service sont reliés en réseau à la gestion des membres du REF afin d’assurer l’interactivité avec les nouveaux adhérents :
Un par Bureau QSL départemental (90).
Un par département d’outre-mer (4).
Un pour les étrangers.
Un pour les non-QSL.
Un pour les décédés.
Un pour les inconnus.
Un pour les non membres.
Cette application permet de sélectionner l’indicatif du destinataire et de déterminer son appartenance au REF, d’indiquer sur l’écran la position exacte de la case. Ce logiciel est très convivial. Il permet de gagner 25% en productivité et nous pourrions améliorer cette performance si une grande partie des paquets était classée par ordre alphanumérique. Le QSL-manager adhérent du REF doit router les cartes QSL des OM non-membres du REF à conditions que ceux-ci envoient des E.T.S.A

Les non membres doivent rejoindre le REF par devoir vis-à-vis de nos anciens et de la survie de notre hobby, car les associations les plus fortes seront crédibles vis-à-vis des autorités et des administrations.

Les indicatifs spéciaux
Les indicatifs spéciaux posent de sérieux problèmes au service QSL du REF. Deux difficultés provoquent d’importantes erreurs de tri:
Méconnaissance du QSL-manager: il est impossible au service QSL de trier les cartes sans en connaître le destinataire final. Il est donc INDISPENSABLE, lors de l’attribution d’un indicatif spécial, d’en avertir impérativement le service QSL le plus rapidement possible.
Attribution du même indicatif par l’ANFR à plusieurs demandeurs dans un laps de temps trop court : nous tombons là sur une difficulté que nous ne pouvons pas maîtriser. Il faudrait connaître pour chaque indicatif spécial, sa période d’autorisation, et pour chaque carte à trier rentrer en plus, la date du QSO et vérifier qui est le véritable destinataire final.
Le REF souhaite vivement que l’ANFR ne distribue pas le même indicatif à plusieurs demandeurs. Avant de demander un indicatif spécial assurez-vous qu’il n’a pas été attribué récemment, sinon vous risquez de voir vos cartes QSL suivre une mauvaise direction.
Pour joindre le service QSL:
REF
Service QSL
BP 77429
32 rue de Suède
37074 TOURS CEDEX 2
Par Email
qsl@ref-union.org

Remerciements
Je tiens à remercier chaleureusement les QSL-managers Départementaux qui assurent la continuité du service jusque dans leurs départements. Je remercie également très sincèrement, tous les bénévoles qui ont aidé au tri des cartes au cours des derniers mois permettant de mettre à jour le service.

Serge Lachaise, F9PV

QSLs en instance

Vos QSL doivent être envoyées au service QSL du REF-Union par voie postale à vos frais, le retour de vos QSL est payé par le REF-Union jusque chez le QSL Manager du 83.
Si vous ne faite pas partie d’un Radio Club, (le responsable QSL du club faisant la récupération et la distribution) vous devez faire parvenir au QSL Manager du 83 des E.T.S.A, afin que vos QSL arrivent chez vous.

Le tableau ci-dessous montre, par indicatif:
Le nombre de QSL en instance chez le QSL Manager.
Le nombre d’enveloppes (E.T.S.A) restantes.
Eventuellement l’indicatif du responsable QSL de votre Radio Club.

Pour toutes questions ou renseignement:
Le QSL Manager du 83
Jean-PierreAGNERAY - F6AUQ
Adresse E-mail : f6auq@wanadoo.fr
Tél : 06 15 93 02 68

La formation

F5RVR Roger DUROSE a écrit un livre concernant la formation (Édition 2013):
" Cours de préparation au certificat d’opérateur Radioamateur "Réglementation et technique - Cours et exercices "

Il est proposé au prix de 25,00 € plus 5,00 € pour les frais de port et d’emballage (chaque exemplaire).

Voici l’ adresse pour se procurer le “Livre”:
Par courrier ( ) ou Email ()
M. Jean-Paul SAILLE F4AHJ
1893 Corniche Georges Pompidou
83500 La Seyne Sur Mer
E-mail: f4ahj@wanadoo.fr

Programme Examens

J.O. Numéro 236 du 11 Octobre 2000 page 16097
Textes généraux
Ministère de l’économie, des finances et de l’industrie
Arrêté du 21 septembre 2000 fixant les conditions d’obtention des certificats d’opérateur des services d’amateur
NOR : ECOI0020203A

Le secrétaire d’État à l’industrie,
Vu la Constitution et la convention de l’Union internationale des télécommunications, et notamment l’article S 25 du règlement des radiocommunications qui y est annexé ;
Vu la loi organique no 99-209 du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie ;
Vu la recommandation T/R 61-02 de la Conférence européenne des administrations des postes et télécommunications;
Vu le code des postes et télécommunications, et notamment son article L. 90 ;
Vu la loi no 55-1052 du 6 août 1955 conférant l’autonomie administrative et financière aux Terres australes et antarctiques françaises ;
Vu la loi no 61-814 du 29 juillet 1961 conférant aux îles Wallis et Futuna le statut de territoire d’outre-mer ;
Vu la loi no 76-1212 du 24 décembre 1976 relative à l’organisation de Mayotte ;
Vu la loi de finances pour 1987 modifiée (no 86-1317 du 30 décembre 1986), et notamment son article 45;
Vu la loi no 96-312 du 12 avril 1996 portant statut d’autonomie de la Polynésie française ;
Vu le décret no 66-811 du 27 octobre 1966 portant transfert au ministre des postes et télécommunications d’attributions du ministre d’État en matière de postes et télécommunications dans les territoires d’outre-mer ;
Vu l’arrêté du 5 août 1992 modifié fixant les catégories d’installations radioélectriques d’émission pour la manœuvre desquelles la possession d’un certificat d’opérateur est obligatoire et les conditions d’obtention de ce certificat ;
Vu la décision no 97-452 de l’Autorité de régulation des télécommunications en date du 17 décembre 1997 attribuant des bandes de fréquences pour le fonctionnement des installations de radioamateurs ;
Vu l’avis de l’Autorité de régulation des télécommunications en date du 26 juillet 2000,

Arrête :

Art. 1er. - La manœuvre d’installations radioélectriques fonctionnant sur les fréquences attribuées aux services d’amateur est soumise, y compris en Nouvelle-Calédonie, dans la collectivité territoriale de Mayotte et dans les territoires d’outre-mer, à la possession d’un certificat d’opérateur délivré dans les conditions du présent arrêté.

Art. 2. - Les certificats d’opérateurs des services d’amateur relèvent de l’une des classes suivantes :
Certificat d’opérateur des services d’amateur de « classe 1 » ;
Certificat d’opérateur des services d’amateur de « classe 2 » ;
Certificat d’opérateur des services d’amateur de « classe 3 ».

Art. 3. - Les examens en vue de l’obtention de certificats d’opérateurs des services d’amateur comprennent les épreuves suivantes :
L’examen pour l’obtention du certificat d’opérateur des services d’amateur de « classe 3 » comporte une épreuve, dont le programme est défini à la première partie de l’annexe I, de vingt questions portant sur « la réglementation des radiocommunications et les conditions de mise en oeuvre des installations des services d’amateur » d’une durée de quinze minutes ;
L’examen pour l’obtention du certificat d’opérateur des services d’amateur de « classe 2 » comporte l’épreuve mentionnée au 1 et une épreuve, dont le programme est défini à la deuxième partie de l’annexe I, de vingt questions portant sur « la technique de l’électricité et de la radioélectricité » d’une durée de trente minutes ;
L’examen pour l’obtention du certificat d’opérateur des services d’amateur de « classe 1 » comporte les épreuves mentionnées au 2 ainsi qu’une épreuve de réception auditive dont le programme est défini à la troisième partie de l’annexe I. Cette épreuve consiste en la réception auditive de signaux du code Morse, à la vitesse de douze mots par minute, en deux parties portant sur un texte de trente-six groupes de lettres, chiffres ou signes et sur un texte en clair d’une durée de trois minutes plus ou moins 5 %.
Pour être déclarés admis les candidats doivent obtenir une note au moins égale à 10 sur 20 à chaque épreuve. Il est accordé pour les épreuves mentionnées aux 1 et 2 du présent article :
Trois points pour une bonne réponse;
Moins un point pour une mauvaise réponse ;
Zéro point en cas d’absence de réponse.
Pour être admis à l’épreuve de réception auditive de signaux de code Morse mentionnée au 3 du présent article, les candidats ne doivent pas avoir commis plus de quatre fautes à chaque partie de l’épreuve.
En cas d’échec aux examens en vue de l’obtention d’un certificat d’opérateur, le candidat conserve durant un an le bénéfice des épreuves pour lesquelles il a obtenu une note au moins égale à 10 sur 20.
Un candidat qui a échoué ne peut se présenter aux épreuves qu’à l’issue d’un délai d’un mois.
Les candidats justifiant d’un taux supérieur ou égal à 70 % d’incapacité permanente disposent du triple de temps pour passer les examens précités sous une forme adaptée à leur handicap.
La participation aux examens des certificats d’opérateurs précités et la délivrance des certificats sont subordonnées au paiement des taxes prévues par les textes en vigueur.

Art. 4. - Les modalités de conversion des certificats d’opérateurs civils ou militaires en certificats d’opérateurs des services d’amateur sont précisées à l’annexe II du présent arrêté.

Art. 5. - Les titulaires des certificats d’opérateurs des services d’amateur des groupes « A, B, C et E » délivrés en application de l’arrêté du 1er décembre 1983 modifié fixant les conditions techniques et d’exploitation des stations radioélectriques d’amateur sont reclassés suivant les dispositions suivantes :
Sous réserve d’avoir trois ans d’ancienneté dans leur groupe respectif, les titulaires de certificats d’opérateurs des services d’amateur de groupe « A » sont intégrés dans la « classe 2 », et les titulaires de certificats radioamateurs du groupe « B » sont intégrés dans la « classe 1 ».
Les titulaires n’ayant pas trois ans d’ancienneté dans leur groupe demeurent dans celui-ci jusqu’à la date du troisième anniversaire dans le groupe considéré.
La date de référence est la date d’attribution du certificat d’opérateur radioamateur.
Les titulaires de certificats d’opérateurs des services d’amateur des groupes « C et E » à la date de la publication du présent arrêté sont intégrés respectivement dans les classes 2 et 1 définies à l’article 2 du présent arrêté.

Art. 6. - Tout certificat délivré dans les conditions fixées aux articles 2 à 4 est conforme au modèle figurant à l’annexe III.

Art. 7. - Sous réserve de réciprocité, les titulaires d’un certificat d’opérateur des services d’amateur obtenu dans un autre pays membre de la Conférence européenne des administrations des postes et télécommunications à l’issue d’examens correspondant au niveau A défini par la recommandation T/R 61-02 susvisée sont considérés comme titulaires de certificats d’opérateur de « classe 1 » sur le territoire français.
Sous réserve de réciprocité, les titulaires d’un certificat d’opérateur des services d’amateur obtenu dans un autre pays membre de la Conférence européenne des administrations des postes et télécommunications à l’issue d’examens correspondant au niveau B défini par la recommandation T/R 61-02 susvisée sont considérés comme titulaires de certificats d’opérateur de « classe 2 » sur le territoire français.

Art. 8. - En Nouvelle-Calédonie, dans la collectivité territoriale de Mayotte et dans les territoires d’outre-mer, les certificats d’opérateurs sont délivrés par l’autorité territoriale compétente mentionnée à l’article 9.

Art. 9. - On entend par autorité territoriale compétente les autorités suivantes :
Le préfet dans la collectivité territoriale de Mayotte ;
Le haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française ;
L’administrateur supérieur à Wallis-et-Futuna et dans les Terres australes et antarctiques françaises.

Art. 10. - La directrice générale de l’industrie, des technologies de l’information et des postes est chargée de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié, ainsi que ses annexes, au Journal officiel de la République française.

Fait à Paris, le 21 septembre 2000.
Christian Pierret

A N N E X E I

PROGRAMMES DES ÉPREUVES

1re partie : « La réglementation des radiocommunications et les conditions de mise en oeuvre des installations des services d’amateur »
(Identique pour les certificats d’opérateurs des services d’amateur des classes 1, 2 et 3)

Chapitre 1er
Réglementation internationale

  1. Règlement des radiocommunications de l’UIT :
    Définition du service d’amateur et du service d’amateur par satellite ;
    Définition d’une station d’amateur ;
    Article S 25 du règlement des radiocommunications ;
    Bandes de fréquences du service d’amateur ;
    Régions radioélectriques de l’UIT ;
    Identification des stations radioamateurs, préfixes européens nationaux et dépendances ;
    Composition des indicatifs d’appel, utilisation des indicatifs d’appel ;
    Utilisation internationale d’une station amateur en cas de catastrophes nationales ;
    Signaux de détresse ;
    Résolution no 640 du règlement des radiocommunications de l’UIT.
  2. Réglementation de la CEPT :
    Les recommandations et les décisions de la CEPT concernant les radioamateurs.

Chapitre 2
Réglementation nationale
Connaissance des textes essentiels du code des postes et télécommunications.
Connaissance de la réglementation nationale du service d’amateur et d’amateur par satellite.

Chapitre 3
Brouillages et protections

  1. Brouillage des équipements électroniques :
    Brouillage avec le signal désiré;
    Intermodulation ;
    Détection par les circuits audio.
  2. Cause de brouillage des équipements électroniques :
    Champ radioélectrique rayonné par une chaîne d’émission ;
    Rayonnements non essentiels de l’émetteur ;
    Effets indésirables sur l’équipement : par l’entrée de l’antenne, par d’autres lignes, par rayonnement direct, par couplage.
  3. Puissance et énergie :
    Rapports de puissance correspondant aux valeurs en dB suivantes : 0 dB, 3 dB, 6 dB, 10 dB et 20 dB (positives et négatives) ;
    Rapports de puissance entrée/sortie en dB d’amplificateurs et/ou d’atténuateurs ;
    Adaptation (transfert maximum de puissance) ;
    Relation entre puissance d’entrée et de sortie et rendement :
    Puissance crête de la porteuse modulée PEP.
  4. Protection contre les brouillages :
    Mesures pour prévenir et éliminer les effets de brouillage ;
    Filtrage, découplage, blindage.
  5. Protection électrique :
    Protection des personnes et des installations radioamateurs ;
    Alimentation par le secteur alternatif ;
    Hautes tensions ;
    Foudre ;
    Compatibilité électromagnétique.

Chapitre 4
Antennes et lignes de transmission

  1. Types d’antennes :
    Doublet demi-onde alimenté au centre, alimenté par l’extrémité et adaptations ;
    Doublet avec trappe accordée, doublet replié ;
    Antenne verticale quart d’onde type GPA ;
    Aérien avec réflecteurs et/ou directeurs Yagi ;
    Antenne parabolique.
  2. Caractéristiques des antennes :
    Impédance au point d’alimentation ;
    Polarisation ;
    Gain d’antenne par rapport au doublet par rapport à la source isotrope ;
    Puissance apparente rayonnée PAR ;
    Puissance isotrope rayonnée équivalente PIRE ;
    Rapport avant/arrière ;
    Diagrammes de rayonnement dans les plans horizontal et vertical.
  3. Lignes de transmission :
    Ligne bifilaire, câble coaxial;
    Pertes, taux d’onde stationnaire;
    Ligne quart d’onde impédance ;
    Transformateur, symétriseur ;
    Boîtes d’accord d’antenne.

Chapitre 5
Extrait du code Q international
Table internationale d’épellation phonétique

2e partie : « La technique de l’électricité et de la radioélectricité » pour l’accès aux certificats d’opérateur des services d’amateur de classe 2 et 1

Chapitre 1er

  1. Électricité, électromagnétisme et radioélectricité
    1.1. Conductivité :
    Conducteur, semi-conducteur et isolant ;
    Courant, tension et résistance;
    Les unités : l’ampère, le volt et l’ohm ;
    La loi d’Ohm (U = R.I) ;
    Puissance électrique (P = U.I);
    L’unité : le watt ;
    Énergie électrique (W = P.t) ;
    La capacité d’une batterie (ampère-heure).
    1.2. Les générateurs d’électricité:
    Générateur de tension, force électromotrice (FEM), courant de court circuit, résistance interne et tension de sortie ;
    Connexion en série et en parallèle de générateurs de tension.
    1.3. Champ électrique :
    Intensité du champ électrique;
    L’unité ;
    Blindage contre les champs électriques.
    1.4. Champ magnétique :
    Champ magnétique entourant un conducteur ;
    Blindage contre les champs magnétiques.
    1.5. Champ électromagnétique :
    Ondes radioélectriques comme ondes électromagnétiques ;
    Vitesse de propagation et relation avec la fréquence et la longueur d’onde V = f.l ;
    Polarisation.
    1.6. Signaux sinusoïdaux :
    La représentation graphique en fonction du temps ;
    Valeur instantanée, amplitude : E.max ;
    Valeur efficace RMS :
    Valeur moyenne ;
    Période et durée de la période;
    Fréquence ;
    L’unité : le hertz ;
    Différence de phase.
    1.7. Signaux non sinusoïdaux :
    Signaux basse fréquence ;
    Signaux carrés ;
    Représentation graphique en fonction du temps ;
    Composante de tension continue, composante d’onde fondamentale et harmoniques.
    1.8. Signaux modulés :
    Modulation d’amplitude ;
    Modulation de phase, modulation de fréquence et modulation en bande latérale unique ;
    Déviation de fréquence et indice de modulation :
    Porteuse, bandes latérales et largeur de bande ;
    Forme d’onde.
    1.9. Puissance et énergie :
    Puissance des signaux sinusoïdaux:

Chapitre 2
2. Composants
2.1. Résistance :
Résistance ;
L’unité : l’ohm ;
Caractéristiques courant/tension ;
Puissance dissipée ;
Coefficient de température positive et négative.
2.2. Condensateur :
Capacité ;
L’unité : le farad ;
La relation entre capacité, dimensions et diélectrique (aspect quantitatif uniquement) :
Déphasage entre la tension et le courant ;
Caractéristiques des condensateurs, condensateurs fixes et variables : à air, au mica, au plastique, à la céramique et condensateurs électrolytiques ;
Coefficient de température ;
Courant de fuite.
2.3. Bobine :
Bobine d’induction ;
L’unité : le henry ;
L’effet du nombre de spires, du diamètre, de la longueur et de la composition du noyau (effet qualitatif uniquement) ;
La réactance:
Facteur Q ;
L’effet de peau ;
Pertes dans les matériaux du noyau.
2.4. Applications et utilisation des transformateurs :
Transformateur idéal Pprim = Psec ;
La relation entre le rapport du nombre de spires et
Le rapport des tensions :
Le rapport des courants :
Le rapport des impédances (aspect qualitatif uniquement) ;
Les transformateurs.
2.5. Diode :
Utilisation et application des diodes.
Diode de redressement, diode Zener, diode LED diode émettrice de lumière, diode à tension variable et à capacité variable VARICAP ;
Tension inverse, courant, puissance et température.
2.6. Transistor :
Transistor PNP et NPN ;
Facteur d’amplification ;
Transistor effet champ canal N et canal P, FET ;
La résistance entre le courant drain et la tension porte ;
Le transistor dans :

Chapitre 3
3. Circuits
3.1. Combinaison de composants :
Circuits en série et en parallèle de résistances, bobines, condensateurs, transformateurs et diodes ;
Impédance ;
Réponse en fréquence.
3.2. Filtre :
Filtres séries et parallèles ;
Impédances ;
Fréquences caractéristiques ;
Fréquence de résonance:
Facteur de qualité d’un circuit accordé :
Largeur de bande ;
Filtre passe bande, filtres passe-bas, passe-haut, passe-bande et coupe-bande composés d’éléments passifs, filtre en Pi et filtre en T ;
Réponse en fréquence ;
Filtre à quartz.
3.3. Alimentation :
Circuits de redressement demi-onde et onde entière et redresseurs en pont ;
Circuits de filtrage ;
Circuits de stabilisation dans les alimentations à basse tension.
3.4. Amplificateur :
Amplificateur à basse fréquence BF et à haute fréquence HF ;
Facteur d’amplification ;
Caractéristique amplitude/fréquence et largeur de bande ;
Classes de polarisation A, A/B, B et C ;
Harmoniques distorsions non désirées.
3.5. Détecteur :
Détecteur de modulation d’amplitude (AM) ;
Détecteur à diode ;
Détecteur de produit ;
Détecteur de modulation de fréquence (FM) ;
Détecteur de pente ;
Discriminateur Foster-Seeley ;
Détecteurs pour la télégraphie (CW) et pour la bande latérale unique (BLU).
3.6 Oscillateur :
Facteurs affectant la fréquence et les conditions de stabilité nécessaire pour l’oscillation ;
Oscillateur LC ;
Oscillateur à quartz, oscillateur sur fréquences harmoniques.
3.7. Boucle de verrouillage de phase PLL :
Boucle de verrouillage avec circuit comparateur de phase.

Chapitre 4
4. Récepteurs
4.1. Types :
Récepteur superhétérodyne simple et double.
4.2. Schémas synoptiques :
Récepteur CW A1A ;
Récepteur AM A3E ;
Récepteur SSB pour la téléphonie avec porteuse supprimée J3E ;
Récepteur FM F3E.
4.3. Rôle et fonctionnement des étages suivants (aspect schéma synoptique uniquement) :
Amplificateur HF ;
Oscillateur fixe et variable ;
Mélangeur ;
Amplificateur de fréquence intermédiaire ;
Limiteur ;
Détecteur ;
Oscillateur de battement ;
Calibrateur à quartz ;
Amplificateur BF ;
Contrôle automatique de gain ;
S-mètre ;
Silencieux squelch.
4.4. Caractéristiques des récepteurs (description simple uniquement) :
Canal adjacent ;
Sélectivité ;
Sensibilité ;
Stabilité ;
Fréquence-image, fréquences intermédiaires ;
Intermodulation ; transmodulation.

Chapitre 5
5. Émetteurs
5.1. Types :
Emetteurs avec ou sans changement de fréquences ;
Multiplication de fréquences.
5.2. Schémas synoptiques :
Emetteur CW A1A ;
Émetteur SSB avec porteuse de téléphonie supprimée J3E ;
Émetteur FM F3E.
5.3. Rôle et fonctionnement des étages suivants (aspect schéma synoptique uniquement) :
Mélangeur ;
Oscillateur ;
Séparateur ;
Étage d’excitation ;
Multiplicateur de fréquences ;
Amplificateur de puissance ;
Filtre de sortie filtre en pi ;
Modulateur de fréquences SSB de phase ;
Filtre à quartz.
5.4. Caractéristiques des émetteurs (description simple uniquement) :
Stabilité de fréquence ;
Largeur de bande HF ;
Bandes latérales ;
Bande de fréquences acoustiques;
Non-linéarité ;
Impédance de sortie ;
Puissance de sortie ;
Rendement ;
Déviation de fréquence ;
Indice de modulation ;
Claquements et piaulements de manipulation CW ;
Rayonnements parasites HF ;
Rayonnements des boîtiers.

Chapitre 6
6. Propagation et antennes
6.1. Propagation :
Couches ionosphériques ;
Fréquence critique ;
Fréquence maximale utilisable ;
Influence du soleil sur l’ionosphère ;
Onde de sol, onde d’espace, angle de rayonnement et bond ;
Évanouissements;
Troposphère ;
Influence de la hauteur des antennes sur la distance qui peut être couverte ;
Inversion de température ;
Réflexion sporadique sur la couche E ;
Réflexion aurorale.
6.2. Caractéristiques des antennes :
Distribution du courant et de la tension le long de l’antenne ;
Impédance capacitive ou inductive d’une antenne non accordée.
6.3. Lignes de transmission :
Guide d’ondes ;
Impédance caractéristique ;
Vitesse de propagation ;
Pertes, affaiblissement en espace libre ;
Lignes ouvertes et fermées comme circuits accordés.

Chapitre 7
7. Mesures
7.1. Principe des mesures :
Mesure de :

3e partie : « Épreuve pratique de réception auditive de signaux du code Morse pour l’obtention du certificat d’opérateur des services d’amateur de classe 1 »

Chapitre 1er
Les lettres de l’alphabet.
Les dix chiffres.
Le point.
La virgule.
Le point d’interrogation.
La barre de fraction.
Le signe (+).
L’apostrophe.
L’attente (AS).
La fin de transmission.

Chapitre 2
Abréviations utilisées par le service amateur

A N N E X E I I

MODALITES DE CONVERSION DES CERTIFICATS D’OPÉRATEURS CIVILS ET MILITAIRES EN CERTIFICATS D’OPÉRATEURS DES SERVICES D’AMATEUR

Peuvent être dispensés de l’épreuve de réception auditive de signaux du code Morse prévue au 3 de l’article 3 du présent arrêté pour obtenir le certificat d’opérateur des services d’amateur permettant l’accès à la « classe 1 » les titulaires des certificats suivants :
Certificats militaires techniques des 1er et 2e degrés (exploitation radio) antérieurs à 1988 et obtenus à l’issue d’un examen comprenant une épreuve de lecture au son (minimum de douze mots par minute). Ces certificats militaires sont : exploitation des corps de troupe, exploitation transmission toutes armes, exploitation radiotélégraphiste, exploitation radio-cryptotélégraphiste, exploitation guerre électronique, brevets des séries 300 et 400 exploitation radio ;
Certificats militaires techniques des 1er et 2e degrés (filières techniques des domaines des télécommunications et guerre électronique) postérieurs à 1988 et obtenus à l’issue d’un examen comprenant une épreuve de lecture au son (minimum de douze mots par minute). Ces certificats militaires sont : exploitation radio-cryptotélégraphiste, écoutes et radio-goniométrie, exploitation des transmissions toutes armes ;
Certificats d’aptitude à l’emploi d’opérateur de radiotélégraphiste de 1re, 2e classe ou certificat général d’opérateur des radiocommunications délivrés par l’administration des télécommunications sur la base de l’arrêté 4052 du 28 décembre 1976 concernant les examens d’aptitude professionnelle aux emplois de radiotélégraphiste et de radiotéléphoniste à bord des stations mobiles ou antérieurs à cet arrêté.
Cette dispense est accordée pour les certificats mentionnés au a et au b après avis des autorités militaires suivantes :

La propagation



Les diplômes

DIPLÔME DU DÉPARTEMENT DU VAR (83).

Conditions d’obtention du diplôme du département du Var:
Date de mise en fonction : 18 mars 2010, modification du 15/09/2013.
6 possibilités d’obtention du diplôme
5 Stations HF, Phonie, SSB, AM, CW, Numériques ou Mixte,
4 Stations en V.H.F, Phonie, SSB, CW, Numériques ou Mixte,
2 Stations en U.H.F, Phonie, SSB, CW, Numériques ou Mixte,
1 Station en SHF, Phonie, SSB, CW, Numériques ou Mixte,
1 QSO avec le carré QTH locator JN32 xx, Îles de Porquerolles, Îles du Levant et Port Cros,
1 QSO via satellites, Phonie, SSB, CW, Numériques ou Mixte,

JUSTIFICATIF:
Copie de la page du carnet de trafic

PARTICIPATION AUX FRAIS:
15 € le tirage sur papier. Communauté Européenne et DOM TOM. Frais de port en plus pour les autres pays.
ou 5 € le fichier de votre diplôme (Tirage par vos soins)

DIPLÔME MANAGER:
F6IIE
Maurice COLOMBANI-GAILLEUR
Les Asphodèles Bt E
Chemin Des Bonnes herbes
83200 TOULON
FRANCE
DIPLÔME DES CANTONS FRANCAIS

ÉTHIQUE DE CONDUITE
Il est exigé de tous les demandeurs ou stations permettant l’obtention d’un diplôme du REF-UNION un esprit sportif et une conduite « fair play ».
Un demandeur ou une station permettant l’obtention d’un diplôme, ou le représentant de cette station (QSL Manager…etc ) pourront être disqualifiés dans le cas ou des faits répréhensibles démontreraient une violation notoire de l’esprit OM.
Dans le cas où le représentant d’une station serait défaillant, à l’insu de celle-ci, les justificatifs seront refusés et ensuite la station concernée avisée.
Seul le service des diplômes du REF-UNION, en coordination avec le président national est habilité à prendre toutes décisions, celles-ci sont sans appel.

LE BUT
Le DIPLÔME DES CANTONS FRANÇAIS ( D D.C.F) est destiné à promouvoir l’émission sur les bandes radioamateur et permet de découvrir la France profonde. C’est avant tout un divertissement.

DATE DE DEPART: 1er JANVIER 2003
Ce diplôme peut être obtenu par toute station possédant une licence officielle d’amateur, ainsi que les écouteurs dans les mêmes conditions.
La liste des cantons a été établie suivant le répertoire des communes françaises.
Pour les grandes villes ayant des arrondissements, ceux-ci font office de cantons –Paris =20 cantons.
Les villes sans arrondissement comptent pour un canton.
La totalité des cantons est de : 3026
Veiller à la bonne transmission des logs après chaque activité au DDCF-Manager, ceci étant à la charge des OM ayant effectué un contact pour ce diplôme.

JUSTIFICATIFS
Stations françaises
Les QSL sont demandées, celles-ci doivent faire impérativement apparaître le N° du canton en impression ou manuelle et triées par département.
Stations étrangères.
Conformément aux recommandations de l’IARU, seule une copie du carnet de trafic certifiée par un représentant officiel (national ou de club) est nécessaire.

RÉFÉRENCES :
Les communes sont référencées par département de la façon suivante :
DDCF89-001
DDCF référence du diplôme
89 numéro du département
001 numéro du canton.
La liste est disponible chez le DDCF-Manager. Environ 130 feuillets.

CONDITIONS DE VALIDITÉ DES CONTACTS
Pour qu’une activité soit acceptée par le DDCF Manager, il faut :
Que la qsl mentionne le nom de la ville, du village ou de l’arrondissement pour une grande ville.
La mention peut être écrite manuellement.
Les contacts en mobile ne sont pas valables.
Les contacts en portable sont valables si le canton est correctement mentionné.

LES CONDITIONS CI-DESSUS SONT IMPÉRATIVES.

CONDITIONS D’OBTENTION :
POUR TOUTES LES BANDES et MÊME MODE
DDCF de base : 500 cantons différents
Extensions : Tickets par tranche de 500 cantons
DDCF EXCELLENCE : 10 cantons dans chacun des 96 départements.
DDCF HONNEUR : 3000 cantons sur 96 départements

PARTICIPATION AUX FRAIS :
Tous les ans, en début d’année sont publiés dans RADIO REF les tarifs de tous les diplômes du REF UNION.

D D C F MANAGER
F2WS Pierre PERUCHON
10 route d’AUXERRE
AILLANT SUR THOLON F-89110
TÉLÉCHARGER la liste des cantons de chaque département

Les Relais VHF

Le Réseau C4FM

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